Œuvre du mois de mars 2024 (Musée du Petit Format, Nismes 2024).
Une œuvre engagée et expérimentale
En ce mois dédié à la lutte pour les droits des femmes, nous mettons en avant une œuvre féministe.
Née en 1978 en Eure-et-Loire, plus précisément à Chartres, Soulira Kerri, appelée Soul K, vit et travaille en Belgique depuis 2007. Au sein de sa maison d’auto-édition, Bang Bang Design, Soul K est graphiste, illustratrice et autrice.
Dans son travail Fast fashion, sexisme, homme politique sont visés. Soulira Kerri utilise son art comme médium de rébellion, toujours bon enfant. Le féminisme occupe ainsi une grande part de ses travaux ; Liberté, égalité et sororité sont des mots qui rythment ses œuvres.
Soul K présente Téton Social I et II à la 21e édition de la Biennale internationale “Petit Format de Papier” à Nismes et à Charleville-Mézières (France). Téton Social I est une proposition de nouvelle Marianne : féministe et décroissante. Son bonnet phrygien est remplacé par une coquille et le drapeau français par le « Téton Social ».
Sa « petite sœur » au format carte postale, Téton Social II est composée de tampons gravés dans des gommes. Cette épreuve illustre le côté expérimental du travail de gravure de Kerri, sans cesse en recherche de matériaux pouvant servir de matrice. Par exemple, à la Triennale internationale de la gravure contemporaine de Liège ainsi que pour la 30e édition du Prix de la Gravure et de l’Image Imprimée à La Louvière en 2021 et en 2022, elle expose une série composée de 42 épreuves d’une même matrice, un emballage en TetraPak gravé et imprimé jusqu’à son usure : Je ne veux pas mourir avant d’être morte, citation du film de Jacques Deray, La Maladie de l’amour (1987).
Site web, Musée du Petit Format https://www.museedupetitformat.be/blog/archives/2848
Quand parlent les doigts :
Dessinatrice et autrice d’origine française, plasticienne au sens large installée en Belgique depuis 2007, Soulira Kerri (aka Soul K. quand parlent les doigts) pratique aussi bien l’illustration, la gravure, la bande dessinée, l’installation… Très tôt elle prend la main : « Petite, Soul K. dessinait sur ses doigts : deux points pour les yeux, une barre verticale pour le nez et une grande banane pour le sourire. Le moment le plus horrible était quand il fallait se laver les mains pour aller manger. Toute une famille était décimée au savon de Marseille. » Puisant aux sources des contes et de l’imaginaire collectif, Soul K. n’apprécie pas moins la satire sociale contemporaine et la critique acide, comme en témoigne son travail en auto-édition, en édition indépendante (presse, magazines et fanzines) ou son projet actuel d’un long roman graphique. Exposition – Quarante doigts, combien d’yeux ? Fondation Bolly-Charlier, février 2023.
Revue de presses 2016 / 2012.
Reportages et interviews TV / Vidéos
Mai 2016, reportage Canal C pour la province de Namur. : La Fête De Mai , Un Sentier D’art En Pleine Nature.
Mai 2014, reportage de David Courier et Benoît Ferire : « Le parcours d’artistes de Saint-Gilles s’étend à Forest », reportage sur l’installation Est/Ouest.
Avril 2014, 50° Nord RTBF, reportage de Philippe Courteille. Exposition à l’hôpital psychiatrique du Beau-Vallon.
Janvier 2013, « Artzoom » (Province du Luxembourg) Livres d’artistes à l’Espace Beau Site, Arlon.
Novembre 2012, Émission RTBF “Télétourisme Hebdo”.
Internet
L’avenir Tournai 2014 (avenir.net à propos de l’exposition Recherches #14 au Tamat)
(…) Soul K., elle aussi, hèle des figures évadées de l’imaginaire collectif. Il y a des clameurs et du sang au vif de l’aventure qui suit la course de Chaperon rouge, la déferlante de la Méduse, les effrois de Médée. La cavale traverse les siècles et peuplades, au nœud de tapisseries interpellantes. (…)
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20141016_00544845
Karoo.me 2014 (à propos du Parcours d’Artistes Saint-Gilles et Forest)
« Outre Gilbert Garcin, il ne fallait pas non plus louper l’installation de Soulira Kerri et Benoit Moureau dans le bas du parc de Forest : deux refuges, ouverts chacun sur l’une des deux communes du Parcours, l’un pour accueillir le lever du soleil, l’autre pour son coucher. » (article Martin Boonen)
http://karoo.me/propose/parcours-dartistes-st-gilles-forest-aux-artistes